Thread de toutes les autrices qu'on ne connaît pas beaucoup et qu'il faut avoir lues dans sa vie (pour ne plus dire que la littérature, c'est une affaire d'homme, et pour lire enfin d'autres femmes que Beauvoir et Duras).

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Clarice Lispector, écrivaine brésilienne, féministe, juive, journaliste.
Je recommande Un Souffle de vie et Agua Viva, tous les deux publiés en Edition des Femmes pic.twitter.com/k4k0d3IzCd

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Benoite Groult, fille de la fameuse Nicole Groult qui a entretenu une relation lesbienne avec Marie Laurencin (elle a introduit la coupe à la garçonne en France)
Sa biographie Mon Evasion présente la liberté des femmes après-guerre, et milite pour un droit international à l'IVG pic.twitter.com/uHDbUApzTF

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Marina Tsvetaïeva. Elle savait parler le russe, le français, l'italien et l'allemand. elle tombe amoureuse de la poétesse Sophia Parnok, une liaison qu'elle évoque dans le recueil L'Amie. Je recommande L'Insomnie + Mon frère féminin qui questionnent le genre, la place des femmes. pic.twitter.com/EtvsY0nqy5

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Elsa Morante, romancière, nouvelliste, poétesse et essayiste italienne. Elle a obtenu le Prix Médicis étranger et le Prix Strega. Elle a même une plaque dans Paris 13e. Lisez La Strega ou Aracoeli, les deux sont des merveilles. (elle aime être en photo avec ses chats!) pic.twitter.com/9s4lXC1EqG

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Ingeborg Bachmann. Poétesse, romancière, novelliste. Je la connais surtout pour son recueil "Toute personne qui tombe a des ailes" (en NRF). Je ne m'en suis toujours pas remis. Lisez lisez lisez. pic.twitter.com/OtnvAy927n

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Carson McCullers (agrégation 2020 rpz). Je n'aurais jamais les mots adéquats pour vous dire la richesse de son travail. Impossible de ne pas se reconnaître dans ses textes. (Anecdote horrible, quand on tape McCullers sur google image, on ne trouve que des HOMMES…) pic.twitter.com/x8fckTljB7

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Assia Djebar, algérienne, essaiste, poétesse, romancière. Elle a aussi réalisé des films. Elle est entrée à l'Académie Française en 2005. Elle fit une khâgne à Fénélon, et intréga l'Ecole Normale de Sèvres. Elle rédigea une thèse sur sa propre oeuvre (queen). J'aime bcp La Soif. pic.twitter.com/QcLb5h66qA

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Akiko Yosano. Considérée comme la première féministe japonaise. Son recueil de poésie Cheveux emmêlés est si audacieux pour son temps -elle a vécu de 1878 à 1942- Enfant de commerçant, elle lutta pour intégrer l'université où elle a enseigné ensuite. Elle milita contre la guerre. pic.twitter.com/oQ8jd6gz5n

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Nancy Cato, australienne poétesse, écrivaine de poésie et de romans historiques. Elle est aussi connue pour ses engagements écologistes et patrimoniaux. Elle écrit L'Australienne sur Philadelphia Gordon qui a eu un succès important (adaptation en série télé en 1983). pic.twitter.com/UnYJIxAC5j

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Wu Zao. En l'honneur de la journée de la visibilité lesbienne. Poétesse, compositrice d'opéra, dramaturge chinoise. Elle a rédigé une pièce autobiographie Le Portrait où elle questionne l'identité féminine par le travestissement. Sa poésie chante son amour des femmes. pic.twitter.com/kntu1TXlSG

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Buchi Emecheta. Ecrivaine nigériane. Elle a écrit le fameux The Slave Girl qui m'avait tant ému. Sa pensée féministe et ses engagements contre le racisme se trouve au fil de ses livres parmi The Joys of Motherhood / The Bride Price / Citoyen de seconde zone / The Rape of Shavi pic.twitter.com/GIvPQ8Xb6g

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Inés Arredondo. Politicienne, philosophe, écrivaine. Fille de cultivateur de canne à sucre, elle a suivi des études de philo à l'Université autonome de Mexico. Elle a ensuite été prof de théâtre. Elle a écrit sa thèse sur Jorge Casta. Son livre Rio subterraneo est un bijou. pic.twitter.com/sj45qHnwYW

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Leylâ Erbil. Écrivaine de romans, de nouvelles et d'essais. Elle fut la première femme turque à être nominée pour le Prix Nobel de Littérature. Elle s'est engagée pour la liberté des artistes. Une drôle de Femme parle de la virginité, de l'inceste et des agressions sexuelles. pic.twitter.com/1PLuW6yYxR

— R. (@LeNavireNight) April 26, 2019

Leslie Feinbberg. Lesbienne, transgenre, écrivaine et militante communiste. Elle a écrit plusieurs essais sur la condition des femmes trans, mais aussi deux romans de non-fiction : Stone Butch Blues et Drag King Dreams. pic.twitter.com/eYbTyDXUvc

— R. (@LeNavireNight) April 27, 2019

Mariama Bâ. Autrice sénégalaise. Elle remet en cause les inégalités de genre de la tradition de son pays dans Une Si longue lettre. Son deuxième roman posthume Un chant écarlate se concentre sur le tabou du mariage mixte entre un Français et une Sénégalaise. pic.twitter.com/EWgCFsPpHU

— R. (@LeNavireNight) April 27, 2019

Sarah Kane. Dramaturge britannique. Elle a suscité le scandale avec 4.48 Psychose au point que le gouvernement britannique l'a menacé de censure. Elle questionne le suicide, les démences et les troubles psychiques. Je citerai encore L'amour de Phèdre et Anéantis. pic.twitter.com/Q0iNn1Syb0

— R. (@LeNavireNight) April 27, 2019

Dương Thu Hương est une romancière et militante vietnamienne. Elle a lutté pour la démocratie et la liberté, ce qui lui vaut d'être surveillée par les autorités vietnamiennes. Elle a nominée 3 fois au Femina pour : Les paradis aveugles/ Au-delà des illusions/ Terre des oublis. pic.twitter.com/70ZAnYtA53

— R. (@LeNavireNight) April 27, 2019

Anaïs Nin. D'origine cubaïne, elle est née en France et a vécu aux Etats-unis. Elle a suscité le scandale en publiant ses journaux intimes à caractère érotique (dont la version non censurée est publiée posthume): Journal de l'amour. Sa correspondance avec Henri Miller est sublime pic.twitter.com/oNnzupAc9u

— R. (@LeNavireNight) April 27, 2019