Qui a dit "Les smicards préfèrent des abonnements VOD à une alimentation plus saine"'? 1°) Emmanuel Macron
2°) Tibo Inshape— Sophie Gourion 👁️🗨️ (@Sophie_Gourion) February 24, 2024
Ca n'a à la bouche que "la valeur travail" et ça qualifie 3 semaines catastrophiques de "travail". Dans le vrai monde du travail justement, t'es incompétent, t'es viré pendant ta période d'essai sur le champ sans hommage, t'es pas recasé dans un autre service. https://t.co/DEynd5krjR
— Sophie Gourion 👁️🗨️ (@Sophie_Gourion) February 9, 2024
Le recruteur qui me pose 10 fois la question "Vous êtes motivée ? Vous en voulez?" tout en refusant de me dire à combien s'élève la part variable du poste (le fixe étant le SMIC). Ben j'ai du mal à être motivée sans savoir combien je vais toucher à la fin du mois. Allez ciao.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) July 30, 2022
Pourtant la raison n'est pas liée comme elle l'évoque à "une décompensation" causée par une soi-disant propagande féministe. Les véritables raisons sont bien plus rationnelles : dans le catalogue Sears de 1975, seuls 2 % des jouets étaient classés selon le genre de
l'enfant.— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Mais dans les années 1980, la balance a commencé à pencher dans l'autre sens, avec
l’arrivée de l’échographie. Les futurs parents découvraient le sexe de leur bébé et se précipitaient ensuite pour acheter tout le matériel nécessaire en "version fille" ou "version garçon".— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
L'autre raison est purement capitaliste : en créant des jouets genrés, on double les intentions d'achat. Pas question pa ex que le petit frère récupère le vélo rose de sa sœur.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Un garçon a ainsi 3 fois +de chance de jouer à la poupée s’il a des sœurs. Et une fille2 fois + de chance de jouer aux petites voitures si elle a des frères.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
En crèche, les garçons jouent avec des jeux de "garçons" quand ils sont observés par un adulte, et quand ils pensent qu'ils ne le sont pas, ils ont des jeux beaucoup plus variés. Le masculin se construit encore beaucoup dans le rejet du féminin.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Pour les petits garçons, le féminin est «contagieux», alors que ce n’est pas le cas pour le masculin auprès des filles. Alors qu’on encourage les filles à être tout ce qu’elles veulent astronaute ou médecin on décourage les garçons d’avoir des intérêts considérés comme féminins.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022
Aujourd'hui, seuls 17% des métiers sont mixtes et on ne peut nier l'importance des stéréotypes dans les choix d'orientation encore aujourd'hui extrêmement genrés.
— Sophie Gourion (@Sophie_Gourion) December 22, 2022